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audeladesoi

20 mai 2014

Triste triste triste

Tout va très vite en moi.Un tourbillon d'émotions; je passe par différentes phases, c'est un peu les montagnes russes, ça monte très haut, très fort...et puis c'est la dégringolade....je me casse la gueule, je m'écroule. Un jour j'ai espoir d'être sortie une bonne fois pour toutes de mes peurs et puis non, elles reviennent au galop, elles me submergent de nouveau, prennent toute la place et balaient le semblant de serenité retrouvé.

Je suis enceinte; 6 mois de grossesse et les hormones se déchainent.

Notre petit bonhomme a bientôt 17 mois, notre second petit bonhomme fait des galipettes dans mon ventre et est attendu pour la mi Août.

Ma meilleure amie se marie dans 2 mois.Quelle chance elle a!!

Tout autour de moi dans mes relations,  des mamans qui portent le même nom que leur petit, que leur mari.Quoi de plus normal? Des familles, des vraies familles.

Et tout à coup, une grande tristesse: celle de me dire que je ne porterai jamais le même nom que celui de mes garçons.

C. a été marié et a divorcé il y a quoi, 3 mois? Très douloureuse experience pour lui, il en a bavé avec une perverse narcissique bien atteinte.

Autant dire qu'il n'a aucune envie de se faire remettre la bague au doigt.

J'ai eu beau lui dire que chacun est différent, que tous les mariages ne se terminent pas en divorce, il  semble bien désabusé.

Et moi très éplorée de ne pas être sa Femme, j'en serais pourtant très fière...ca change beaucoup de choses pour moi; d'abord ca me rassure. Moi qui ai tellement besoin d'avoir un place, de savoir ou je suis.

J'ai l'impression de n'être que sa petite amie, la mère de ses enfants d'accord, mais c'est comme si je n'étais pas reconnue, comme si je n'étais pas assez importante a ses yeux pour devenir sa femme...et de me dire que notre fils porte son nom et que je ne partage pas le même nom, ça m'est très douloureux, ca me rend très triste. Je suis EN DEHORS, c'est en tous les cas comme cela que je le ressens.

C'est comme si je n'étais pas la mère de Louis.

Puisque je m'appelle N et lui P.

La différence est bien là.

Il me traite d'égoiste et m'a bien dit ce matin que je ne pouvais pas le forcer à suivre ma trajectoire. Il a raison; je ne veux pas le forcer.Donc je vais garder ma douleur et ma tristesse, c'est comme ça, il ne m'aimepeut être pas assez pour m'accueillir dans sa famille et me laisser partager son nom avec nos fils...on ne se comprend pas la dessus et je ne sais plus comment lui dire...alors je me dis que nous pouvons aller a la mairie ou je ne sais où et faire changer les noms; accoler mon nom et le sien, N-P.Comme cela au moins, nos fils porteront mon nom et je ne serai pas en dehors.  "Je m'appelle Marina N, mais je suis bien la mère de L P, et de Cl  P....non non, famille recomposée certes, mais même si on porte pas le même nom, je suis bien leur mère"....le cauchemard.....

Je peux comprendre que mon homme ait peur.Je peux comprendre que son experience du mariage ait été catastrophique pour lui.Je peux comprendre beaucoup de choses.

Mais ne pas avoir le même nom que mes enfants, c'est trop triste, je ne gère pas du tout.

Et pour l'instant, j'ai toutes ces émotions et cette tristesse qui me submergent, cette sensation de ne pas être à ma place, une fois encore...d'être en dehors et pas accueillie.

Bref, j'ai le coeur écrasé. J'ai tellement rêvé de me marier avec l'homme que j'aime, c'est tellement important à mes yeux et ca l'est tellement plus maintenant que nous avons des enfants.Et c'est comme si je devais jeter à la poubelle ce rêve de former une vraie Famille unie par l'amour et le même nom.

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16 février 2014

Les jours passent et se ressemblent;il y a peu d

Les jours passent et se ressemblent;il y a peu d 'amelioration....pas de stagnation non plus...peut-être un peu moins d'angoisses dernierement quoique ce n'est pas tout a fait vrai.Disons que mes humeurs fluctuent; un peu sinusoides comme j'aime a utiliser ce terme...

J'oscille entre mes angoisses XXL et mes angoisses. Super....

Je continue avec la psy qui semble tres bien finalement; c'est moi qui n'était pas bien...du tout...ce mardi quand je suis allée au rendez-vous.J'ai pleuré- pleuré-pleuré....est-ce que j'avais déjà chialé à ce point à un rendez-vous psy?...peut-être une fois...et encore, je ne suis pas sûre...

Bien-sûr les hormones jouent un max mais il y avait la petite fille en moi qui foutait toute sa détresse sur la table, des sanglots gros comme des semi remorques, enormes à un point tel que ca m'a quand même un peu génée à un moment de faire mon hysterique en face d'elle...ma pudeur en a pris un coup, moi qui fais mine d'assurer dans bien des situations, miss super-woman craquelée du coeur et des canaux lacrymiens...bon sang c'est pas possible de chialer comme cela, un vrai fontaine à moi toute seule et une fontaine qui dégouline tout son saôul.

Mais bon sang que ca fait du bien.Je crois que je me suis apitoyée sur Moi avec un grand M, sur la petite fille qui souffre encore...qui n' a jamais cessé de souffrir.

La question 'quelle valeur vous donnez-vous' m'a foutu une de ces claques magistrale; ca a été comme une béance de me dire que justement, je ne la voyais pas ma valeur, que je n'étais même pas foutue de me dire que j'avais de la valeur, que je n'avais pas le sentiment d'avoir quelque valeur que ce soit.

Que je ne savais pas répondre à cette question.Un peu comme 'une noix + une noix'? Ma mère qui perdait patience et crachait sa hargne sur moi, moi totalement bloquée....un blanc dans ma tête. Incapable de répondre. Je ne savais plus.

Sauf que là, je n'ai jamais su et du coup, je ne savais pas.

Ca m'est tombé dessus: je ne m'aime pas du tout et je ne sais pas du tout non plus que j'ai quelque valeur que ce soit.Je crois que jusqu'alors, j'avais mis un mouchoir sur tout cela...mais cette question directe, toute simple, toute bête m'a fait ouvrir les yeux, et la simplicité de ma réponse, le vide que j'ai en moi, cette prise de conscience de ce non amour de moi , bref, le doigt là au ça fait mal, exactement au bon endroit, ben, ca m'a explosé à la gueule et ca m'a toute ratatinée sur le moment.

Mais ca c'était mardi.

Et je sais que c'est un Mal pour un Grand Bien qui viendra en son temps.

 

 

 

28 janvier 2014

Débroussaillage...

C'est un début; un premier pas vers le mieux-être...vers davantage de quietude peut être....

Comme une envie de tendre vers la paix et la sérénité...comme une envie de me faire du bien.

Il n'appartient qu'à moi de sortir de ce cycle infernal dans lequel je me suis plongée moi même...cette inquietude, cette angoisse qui m'étreingnent et ne me lâchent pas.

Tout vacille en moi et je perds pied. Un peu trop souvent.Répetitions des même schémas, des mêmes peurs anciennes...c'est déjà bien, je les détecte, mes peurs...elles sont tenaces, noires et lourdes, elles pèsent sur mon coeur, elles pèsent sur ma vie.

Le ceur dans un étau, serré-serré....broyé même aussi; ca fait le souffle court, la boule au ventre, l'impression de manquer d'air, de suffoquer.

Les yeux tristes, et la mine pâle, les autres ne voient rien, je sais porter un masque et faire comme si...et pourtant je suis triste et mal.

Mal dans ma tête, mal dans mon coeur.

Tout va bien pourtant; je n'ai pas à me plaindre; je tiens le bonheur à pleines mains; mon homme est gentil, présent, attentionné, aimant.Je l'aime. Il m'aime.Nous nous aimons très fort.

Mais mon comportement lourd de mes peurs semble dire le contraire; je l'aime mais je critique ses choix, je l'aime mais je suis jalouse des femmes qu'il rencontre, je l'aime mais je ne l'encourage pas dans ce qu'il entreprend. Ce n'est pas un Amour lumineux et créateur que je lui offre, c'est un amour possessif, jaloux et emprisonnant.

Le Vrai Amour, ce n'est pas cela; tenir l'autre, non. Je n'ai aucun droit sur lui.Il est libre et... je l'emprisonne.

Ce que je lui montre et lui fais vivre, ce n'est pas de l'amour; et ca me rend bien malheureuse parce qu'il y a cette dualité en moi, cet Amour vrai et ce faux amour qui pollue tout.

Je n'arrive plus d'ailleurs à lui dire je t'aime ces derniers temps parce que mon je t'aime ne le laisse pas libre et heureux...mon je t'aime est lourd et alienant et je ne veux pas cela et pourtant c'est ce qui est en ce moment.

Je sais que je traverse une période difficile; que le fait qu'il ne travaille plus depuis bien deux ans m'a beaucoup perturbée; il a quitté son poste à responsabilité et intégré une école de psy sur 4 ans, a raison d'un week end de 4 jours par mois puis 2 week end de 4 jours par mois.

Lui à la maison du jour au lendemain, beaucoup plus de présence et ca a chamboulé pas mal de choses l'air de rien; un nouveau rythme, beaucoup de stress pour lui qui s'interrogeait sur ses finances et son avenir pro, beaucoup de stress pour moi qui ai revécu des peurs anciennes; il est a la maison, il me voit plus, il va se lasser. Pour maintenir le désir, il faut créer le manque et lui et moi très souvent ensemble a la maison, cela n'allait il pas détruire le désir justement?

J'étais dejà lourde de cette peur là.Et puis les autres peurs m'ont explosé à la figure; elles sont arrivées en tir groupé; un nouveau choix de vie pour C; cette école qui le passionne au plus haut point; de la psy en long, en large....différentes approches...on appelle cela la psy integrative...de nouvelles relations dans cette école, des filles, des filles, des filles....au moins 90 pour cent de gonzesses, ca fait du monde.

J'ai l'imagination fertile, de trop...j'imagine des choses, quelque jolis minois, C. est plutôt bel homme et attire les femmes...et justement, c'est un repaire à femmes....une torture pour moi....qui suis face à ma plus grosse peur; celle d'être oubliée, abandonnée, trahie, délaissée pour une autre.

et comme il s'épanouit au contact de certaines personnes, comme je le vois heureux de son choix de vie, comme il semble être apprécié et se faire des nouvelles amies, moi je m'éteinds et me recroqueville, convaincue que les autres le rendent plus heureux, que je ne suis pas ASSEZ, qu'il ne me voit plus parce que les autres le rendent heureux autour de son intérêt, de sa passion, d'un milieu ou je ne suis pas et ou il s'épanouit sans moi.

et c'est là que je souffre le plus; il est heureux sans moi; il n'a pas besoin de moi pour être heureux...; Si j'écoute ma peur et mon délire, je ne suis pas ASSEZ interessante, pas ASSez belle, pas ASSEZ intelligente pour retenir son attention....

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